Sophie FAVRE
OEUVRES
BIOGRAPHIE
L’art HOP – L’humour noir dans les arts plastiques
Thé ou Café – TV Catherine Ceylac
Bouillon de culture – Bernard Pivot
Acquisition de 3 sculptures musée Adriana, Genève
Premier prix/concours “Les métamorphoses de Marianne” Mairie de Paris XX
Acquisition de 3 sculptures par le Vitra Design Muséum de well am Rhein, Allemagne
« J’attends d’un artiste qu’il me sidère, qu’il me fasse vaciller, qu’il m’enchante et me charme, qu’il me secoue, qu’il m’étreigne… Tous ces traitements, ces égards que je réclame de l’artiste, je les reçois profusément de la sculptrice Sophie Favre. Elle prend, tout en haut de son socle, au fond de sa chapelle, la représentation de la beauté et lui tord copieusement son cou, la remodèle, la façonne selon ses lois et quand elle en a fini, c’est la beauté qu’elle a réinventée, elle lui a annexé un mufle, une épaisseur, une mâchoire proéminente, une tête de rongeur, un épiderme marqué, des oreilles énormes, je veux dire qu’elle lui a conféré une grâce nouvelle, inédite, un enchantement, une magie, des nuances. Les êtres, au travers de ses mains, ont acquis une dignité fragile et attendrissante, ils sont entrés dans le monde étrange et fascinant de la poésie, on entend battre leur pouls, il produit une musique qui s’accorde à nos voix intérieures. Les merveilleuses créations de Favre ont ceci qui les rend exceptionnelles : elles ont la gracieuse humilité d’être elles-mêmes, belles par délicatesse dans une série d’attitudes où la délicatesse n’est même pas conviée mais descend comme une flamme de bougie sur la tête d’un disciple. C’est une immense fabuliste et les curieux animaux qu’elle conçoit portent une étourdissante leçon d’humanité et, par le simple et poignant spectacle de leur présence et de leurs gestes, engendrent une fulgurante réflexion existentielle. »
Denys-Louis Colaux
Ecrivain
Février 2013